dimanche 26 octobre 2014

Notes d'une conférence d'Edgar Morin

J'avais pris quelques notes pendant la conférence d'Edgar Morin du 28-03 à la Médiathèque. Je les partage avec vous.
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Mouvement DAMIR, Edgar Morin (28-03-2014) 
Derrière l'humanisme, l'humain
 
Notes de conférence de Bernard Corbel (sans prétention à ne pas être victime d'erreurs perceptives !)

La conscience, acquise grâce au langage est le bien le plus précieux de l'évolution. Des émotions ou des sentiments comme la colère, la passion, et irritation peuvent l'éteindre...
La conscience pour rester saine, lutter contre les erreurs et les illusions, a besoin d'être entretenue.
L'Humanisme, c'est la bienveillance, le respect universel des humains. L'humain existe de trois manières en intersection ou sous trois angles de vue : l'individu, la société, l'espèce.
L'homme date de 6 à 8 millions d'années et ses cellules constituantes de quelques milliards d'années, les molécules sont celles mêmes de l'univers : les hommes sont les enfants de la terre.
Démocratie : elle est basée ou le respect des minorités de toutes sortes et non pas exclusivement sur la majorité dans les votes qui n'en constituent qu' un des moyens.
En démocratie les droits individuels correspondent à la conscience de soi exprimée par "je", et les devoirs, reposant sur le sentiment et la conscience exprimés par le "nous", construisent le lien social.
Reconnaissance : l'humanisation de l'humain nécessite une culture et une pratique de la reconnaissance, il est fondamental dans toutes les interactions entre humains ou institutions et individus d'être reconnu comme un être humain.
L'absence de reconnaissance de ce statut est une marque d'humiliation. Ne pas considérer son vis à vis, ne pas le saluer, ne pas le regarder est une des marques d'humiliation.
Humiliation : les humiliations abaissent le niveau de conscience des personnes en interaction (déshumanisation). Le fonctionnement du cerveau subit alors des erreurs perceptives et cognitives, ce qui est visible dans les fachismes de toutes sortes.
Pensé complexe : le remède aux erreurs intellectuelles et comportementales, marque de déshumanisation, est le développement de la pensée complexe qui peut s'exprimer de façon lapidaire par le recul de la pensée binaire (l'homme est soit bon, soit mauvais) pour le modèle complexe (tout n'est pas bon ni mauvais dans l'homme).
Attention, il existe dans l'humanité une capacité à ne pas prendre conscience !
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Remarque de l'auteur de ces notes : La psychothérapie et l'accompagnement de la personne dans son développement personnel demandent rigoureusement l'application de ces points de vue développés avec simplicité et grandeur par Edgar Morin.
Bernard Corbel

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